Intervention de Régis Juanico

Séance en hémicycle du 8 décembre 2015 à 9h30
Questions orales sans débat — Moyens de la gendarmerie et de la police dans la loire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Monsieur le ministre de l’intérieur, lors de votre déplacement à Saint-Étienne en juin, vous avez annoncé le renforcement des effectifs de police dans la Loire, avec la création de 16 emplois supplémentaires, à compter du mois d’octobre. Dans le contexte actuel, ces renforts sont précieux. Je saisis à cet égard l’occasion qui m’est donnée de remercier nos forces de l’ordre et de leur rendre hommage. Elles réalisent un travail exemplaire au quotidien, sous votre autorité, monsieur le ministre.

Pouvez-vous préciser le calendrier de déploiement de ces fonctionnaires, leur affectation sur le territoire ligérien ainsi que leurs missions ?

La situation que traverse notre pays aujourd’hui justifie par ailleurs pleinement de ne pas relâcher nos efforts en matière de prévention. Je connais à ce titre votre totale détermination à poursuivre le travail éducatif, citoyen et social de la police nationale en direction des jeunes. Lors de votre visite, les responsables du centre de loisirs et de la jeunesse de la police nationale, situé dans le quartier de Montreynaud, avaient évoqué un projet visant à construire une piste de sécurité routière. Vous aviez alors indiqué, monsieur le ministre, que vous seriez susceptible d’aider à sa réalisation, avec des crédits spécifiques du ministère de l’intérieur. Pouvez-vous confirmer aujourd’hui le soutien financier de l’État à ce projet ainsi que, le cas échéant, les modalités de la participation de votre ministère ?

Les forces de gendarmerie et de police de Saint-Etienne sont en outre confrontées à une question cruciale, celle de l’immobilier. Comme vous le savez, monsieur le ministre, Saint-Étienne est aujourd’hui l’une des villes où les conditions d’installation des forces de police et de gendarmerie sont parmi les plus inadaptées. Je pense en particulier à la caserne de gendarmerie départementale, rue Bergson.

Dans une interview à la presse quotidienne régionale, monsieur le ministre, vous aviez exprimé votre volonté que les agents de police, comme les militaires de la gendarmerie, bénéficient à Saint-Étienne de conditions de travail et d’un cadre de vie décent. Pouvons-nous espérer que cette caserne ainsi que les implantations de la police nationale soient rénovées dans les prochaines années ?

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