Elle a d’abord été guidée par une exigence : ramener la branche famille à l’équilibre, alors que nous avions trouvé des comptes extrêmement dégradés. Notre deuxième volonté a été de garantir la pérennité de la branche famille. C’est ce qui nous a conduits, certes, à faire des économies, mais des économies justes. Ces économies justes ont d’abord consisté à moduler les allocations familiales en instaurant une dégressivité en fonction des revenus des familles. Effectivement, les familles dont les revenus sont supérieurs à 6000 euros par mois et qui ont deux enfants ont vu leurs allocations familiales réduites, mais cependant maintenues…