Monsieur le Premier ministre, j’emprunterai ces mots à Benjamin Franklin : « Rien n’est certain, à part la mort et l’impôt. »
Les Français sont excédés. Ils attendent de vous une réponse claire et immédiate à l’insécurité économique qui règne désormais dans notre pays. La France s’enfonce chaque jour dans un marasme de plus en plus profond. Les Français sont en colère, ils se font entendre.
Je constate que la France est malheureusement en tête du palmarès des pays où les impôts sont les plus élevés, selon l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économique. Chez nos voisins, les finances publiques sont plus saines. Les entreprises retrouvent des marges de manoeuvre. Le chômage baisse. François Hollande n’a cessé de marteler que les impôts n’augmenteraient plus ; les taxes, quant à elles, continuent d’augmenter. Le projet de loi de finances rectificative pour 2015 contient par exemple des dispositions qui visent à accroître la fiscalité écologique. Nous sommes favorables à cette fiscalité à condition que, dans le même temps, d’autres taxes baissent.
Aujourd’hui, faut de pouvoir compter sur votre gouvernement pour faire baisser le chômage, les Français attendent de lui qu’il en finisse avec le matraquage fiscal. À défaut, les ménages puiseront encore plus dans leur bas de laine, s’ils n’ont pas déjà quitté le pays.