mais c’est la vérité.
En outre, dans ce domaine, les bénévoles sont nombreux. Moi-même, lorsque j’étais membre du Gouvernement, comme M. Guillaume Garot lorsqu’il l’était, avons eu la responsabilité d’accompagner ce mouvement. Les acteurs de la grande distribution eux-mêmes se mobilisent, année après année, pour faire face aux campagnes indispensables qui se déroulent dans notre pays depuis de nombreuses années, et je tiens à leur rendre hommage.
J’ai été durant dix-huit ans maire adjoint d’une ville de la banlieue parisienne, Garches, qui a été la première à signer une convention avec les Restos du coeur et où, à cette époque déjà, la mobilisation de jeunes bénévoles a permis de répondre à cette demande. Je veux saluer également M. Arash Derambarsh, jeune élu présent ce soir dans les tribunes de l’Hémicycle et qui s’est mobilisé avec de nombreux bénévoles à Courbevoie.
C’est finalement cette oeuvre collective qui nous permet aujourd’hui de nous réunir pour voter ce texte. Je suis très heureux que nous ayons pu voter, à l’unanimité lui aussi, le texte précédent, à un moment où – je tiens, mes chers collègues, à vous le dire avec force, car je le pense profondément et je m’efforce de mettre en accord mes actes avec mes paroles –, nous devons changer d’attitude politique et inventer une nouvelle identité politique française. Nous devons tous comprendre que lorsque nous discutons dans cet hémicycle d’un sujet majeur pour nos compatriotes, il n’y a aucune honte à mêler nos voix – nous devons, au contraire, en être fiers. Ne nous laissons pas freiner dans nos élans par l’expression d’« UMPS » que nous entendons sans cesse, en oubliant le bon sens dont nous faisons tous preuve lorsque nous sommes élus locaux. En tant qu’élus locaux, en effet, nous n’avons aucune hésitation à mêler nos voix sur des projets d’intérêt général pour notre ville et nos citoyens. C’est ce que nous devons tous faire à l’avenir dans cet hémicycle.
Nous le faisons aujourd’hui à l’occasion de deux textes. Je tiens à rappeler, malgré l’absence de M. Bruno Le Roux, président du groupe socialiste, qui a déposé ce texte, qu’il a ainsi tenu parole, car, Guillaume Garot l’a rappelé, j’avais déposé, lors de l’examen de la loi Macron, un amendement que j’ai accepté de retirer afin que nous puissions travailler. C’est finalement grâce à l’addition de cette énergie collective que nous allons donner une réponse, qui trouvera du reste une résonance au Sénat, où Mme Nathalie Goulet avait elle-même…