Intervention de Sergio Coronado

Réunion du 10 décembre 2015 à 15h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSergio Coronado :

Pascal Cherki a tout à fait raison : il est important que notre commission prenne position avant la séance publique. Nous avons le droit de dire, en commission, que l'on marche sur la tête !

À mon tour, je rappelle l'engagement pris par le Président de la République devant l'Assemblée générale des Nations unies de porter à 4 milliards d'euros d'ici à 2020 l'aide publique au développement de la France. Je rappelle aussi que l'Assemblée nationale a récemment exprimé le souhait, dans une résolution adoptée à l'unanimité, que la France consacre 1 % de son revenu national brut à l'aide publique au développement d'ici à 2030. Ces déclarations sont nécessaires et s'inscrivent dans l'effort que sont en train de faire en ce moment plus de 170 pays pour affronter le changement climatique.

Or, en fin de débat, un peu à la dérobée, le Gouvernement a en effet raboté l'aide publique au développement. Notre amendement vise donc à rétablir les crédits initialement votés, ce qui ne serait que justice. Certes, l'aide publique au développement et le budget de l'AFD, ce n'est pas tout à fait la même chose. Mais l'AFD est un opérateur public qui gère non seulement des prêts, mais aussi des dons aux pays les plus pauvres, ainsi que l'a rappelé Pascal Cherki. L'AFD vient en aide à ces pays et donne de la visibilité à l'effort de solidarité de la France.

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