La commission a adopté cet amendement car, après avoir affecté 25 % des recettes de la taxe sur les transactions financières à l’Agence française de développement en première lecture, un amendement du Gouvernement retranchant 162 millions des crédits de l’aide publique au développement a été adopté. Or, notre intention était bel et bien d’augmenter l’aide publique au développement. Nous souhaitons par conséquent revenir à la situation antérieure à la seconde délibération pour que ces 162 millions ne soient pas retranchés, en augmentant la part de la taxe sur les transactions financières affectée à l’agence française de développement.
Cette mesure serait particulièrement bienvenue au moment où, dans le cadre de la COP21, nous demandons aux États de prendre des engagements pour aider les pays du sud à s’adapter au changement climatique. Nous devons montrer l’exemple et ne pas reprendre d’une main ce que nous avons donné de l’autre.