Nous avons tous, dans cet hémicycle, envie de faire un geste pour les pays qui en ont le plus besoin, surtout en cette semaine de COP21.
Je prends acte des propos du ministre. Une augmentation de 100 millions, ce n’est effectivement pas rien.
Cela dit, je regrette d’avoir eu à constater, au moment de l’examen du décret d’avance, une diminution de 84 millions d’euros dans le budget de 2015. Cette somme n’a pas été versée à différents organismes internationaux. Si, je le répète, je prends acte des 100 millions d’euros en plus en 2016, j’aimerais que l’on pose la question des 84 millions restés en suspens en 2015. Le Gouvernement ne pourrait-il prendre l’engagement que cette diminution de crédit, qui m’a beaucoup affectée, ne se reproduise pas en 2016 ? Quand on ajoute les « moins » aux « moins », les choses deviennent un peu plus difficiles !
Je comprends cependant que l’on souhaite, à un moment donné, placer la barre à un certain niveau. J’entends ce qui a été dit, mais je souhaiterais un engagement sur les 84 millions passés et sur les crédits à venir.
Et il serait temps, monsieur le ministre, de relier l’aide publique au développement à une certaine politique en matière de commerce extérieur.