Il n’y a pas eu l’ombre d’une discussion : la mesure a été acceptée en quinze secondes.
Là, nous parlons du reste du monde, nous demandons trois fois plus, et l’on nous dit : « C’est trop. » C’est quelque chose qui me révolte ! Si je me suis engagé à gauche et en politique, c’est notamment parce que je crois qu’il faut rééquilibrer les rapports Nord-Sud. Toutes les questions qui sont devant nous, relatives au climat, au développement, aux réfugiés, passent forcément par notre capacité à aider ces pays-là à sortir de la misère dans laquelle ils se trouvent. Si nous ne faisons pas ce pas, nous savons très bien ce à quoi nous nous exposons.