Je soutiendrai ces amendements. Notre décision a été un moment politique important de la première lecture du budget. On attend des moyens pour l’aide au développement et il n’y a pas de raison fondamentale, depuis la première lecture, de revenir sur ce geste.
Comme M. Le Roux, j’estime que nous avons tous le même objectif, et l’on ne peut reprocher au ministre des finances de vouloir tenir les finances du pays. Mais nous devons nous demander, nous, parlementaires, si ces 160 millions d’euros de déficit en plus valent la peine au regard de 160 millions pour lutter contre la misère, contre les inégalités et contre le réchauffement climatique. Face à cet arbitrage, et tout en respectant la position et les objectifs de chacun, je crois que nous pouvons, en tant que parlementaires, faire cet effort aujourd’hui.