En France, aujourd'hui, plus de cinq mille entreprises produisent des bateaux, voiliers, paddles… Elles exportent en moyenne 80 % de leur production, ce qui est exceptionnel. Hier, au salon nautique international de Paris, qui se tient Porte de Versailles, où se sont rendus plusieurs d'entre nous, elles nous ont confié avoir un grand potentiel de développement freiné par un certain nombre d'éléments. Le classement en installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE) pose ainsi un problème à ces gros chantiers qui se trouvent souvent sur le littoral. Le manque de flexibilité du temps de travail constitue également un obstacle dans une industrie dont les carnets de commandes se vident et se remplissent de façon aléatoire.
Tous les grands pays du monde ont développé leur transport maritime, et la Chine prend une place de plus en plus grande dans ce secteur. Comment analysez-vous la situation ?