Les moyens de sûreté mis en place dans le secteur du transport aérien sont financés par le secteur lui-même, par le biais justement de la taxe de sûreté imposée sur chaque billet d'avion. Il n'est donc pas possible de faire financer la sûreté des transports terrestres par les usagers des transports aériens.
Afin d'avancer sur cette question, je proposerai demain un amendement demandant un rapport du Gouvernement sur les contours que pourrait retenir une telle taxe de sûreté dans les transports terrestres afin de financer la mise à niveau des gares, des trains, mais aussi – car c'est aussi l'objet de la proposition de loi – la lutte contre le harcèlement sexiste.
La France peut – et doit – être pionnière, mais elle ne peut avancer seule, l'Europe doit l'accompagner, c'est indispensable afin de donner un signal de fermeté face aux terroristes mais aussi pour assurer une concurrence loyale entre tous les modes de transports et tous les acteurs.