Monsieur le député, je ne suis pas convaincu par le lien que vous faites entre la situation politique et de prétendues fausses promesses ou engagements non tenus. Depuis le début, avec vous-mêmes et plusieurs de vos collègues du groupe socialiste – notamment le député Laurent Degallaix et la sénatrice Valérie Létard –, nous nous sommes engagés avec les élus locaux pour défendre les sites industriels concernés.
Pourquoi le groupe Vallourec est-il confronté à des difficultés ? Certes, il y a l’héritage du passé, sur lequel on peut toujours pleurer. Mais il y a surtout les difficultés présentes, qui tiennent au fait que Vallourec fournit des tubes à l’industrie pétrolière, dont les prix ont profondément chuté. Le marché mondial est en crise, et cette crise devient durable. Le consensus a donc largement changé en six mois.
J’ai pris des engagements : ils seront tenus. Ils ne concernent pas l’ensemble des sites productifs en France, mais portent sur l’aciérie de Saint-Saulve. Nous continuons à nous battre pour que des repreneurs industriels se manifestent, aux côtés de Vallourec. Ce travail continue : il sera mené à terme.
Pour les autres sites industriels du groupe Vallourec en France – en Normandie et dans le Nord-Pas-de-Calais –, en Allemagne et en Grande-Bretagne, il faudra trouver une réponse structurelle. Je n’ai pas de réponse magique, pas plus que vous ! Et ce n’est pas en nous stigmatisant les uns les autres que nous en trouverons une. Il faut relever le défi industriel auquel le groupe fait face. Je prends un engagement : continuer à oeuvrer pour l’aciérie, avec tous les partenaires locaux et les salariés, en mettant la pression sur le groupe, de façon transparente.