Je suis désolé que vous le preniez ainsi, monsieur Goujon. Il n’y a pas eu de grave incident, ni de manoeuvre de la part de la majorité : il y a eu une grave absence des députés de l’opposition. Je le regrette, car nous ne nous sommes jamais dérobés au débat sur ces sujets – je vous renvoie aux comptes rendus des débats en commission, qui ont été très approfondis.
Il n’a jamais été dit que l’examen de cette proposition de loi aurait lieu à quinze heures. Comme tout le monde, nous avons campé dans les couloirs de l’Assemblée en attendant que l’examen des trois textes précédents soit achevé. Nous pensions d’ailleurs que ce serait beaucoup plus tôt. Lorsque c’est arrivé, il restait encore vingt minutes avant l’heure traditionnelle de suspension de la séance. Il semble que l’incident tienne plus de la difficulté de mobilisation que d’une quelconque manoeuvre de notre part ; je le dis à M. Goujon en toute sincérité. Personnellement, je ne me déroberai à aucun des débats que nous allons aborder sur le fond : il a raison, ils sont importants.