Le Gouvernement n’a qu’une seule obligation, monsieur Goujon : être à la disposition du Parlement lorsque celui-ci délibère. Il n’a évidemment – et c’est heureux – aucune possibilité d’influencer l’organisation des travaux. Comme le rapporteur, j’attendais depuis deux heures à quelques mètres de l’hémicycle, puisque j’ignorais quand s’achèverait l’examen des autres textes inscrits à l’ordre du jour, non seulement pour des raisons démocratiques, mais aussi par politesse, afin d’être présent au moment où l’examen du texte pourrait commencer. Vous pouvez le vérifier. Il n’y a donc eu aucune manoeuvre : le Gouvernement attendait, et nos travaux ont démarré dès que possible, conformément à ce qu’avait prévu la Conférence des présidents.
Il peut certes y avoir des difficultés dans les relations entre majorité et opposition, mais puisque nous essayons de faire du droit dans ce texte, considérons que la règle Nemo auditur propriam turpitudinem allegans peut aussi s’appliquer à ces relations. S’il y a eu des absences, qui peuvent avoir leurs justifications, il ne me semble pas raisonnable de rejeter la faute sur la majorité et le Gouvernement. Quoi qu’il en soit, les articles du texte sont plus ou moins répétitifs sur le fond, et le débat pourra donc avoir lieu.