Intervention de Laurent Grandguillaume

Réunion du 16 décembre 2015 à 11h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Grandguillaume :

Pour m'être impliqué dans le dossier de revitalisation de la base aérienne 102 Dijon-Longvic, je peux confirmer la bonne mobilisation des acteurs, mais je déplore que l'on s'attache avec ces conventions à gouverner les effets davantage que les causes. En effet, les moyens affectés à la sauvegarde de l'emploi dans la loi de finances, à travers le programme 103 de la mission Travail et emploi qui doit accompagner les mutations économiques, sont notoirement insuffisants et, de surcroît, en diminution. Ils ne permettent ni la mise en oeuvre d'une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) solide, ni l'élaboration de véritables diagnostics territoriaux, qui permettraient d'apporter des réponses pérennes.

Malgré la mobilisation des services de l'État et la bonne volonté de chacun, si les moyens ne sont pas au rendez-vous on ne peut espérer un développement durable du territoire, qui se fonde à la fois sur l'industrie et les TPE mais aussi sur un meilleur fléchage de la commande publique en direction des entreprises locales.

Enfin, je sais d'expérience que le montage de ces dossiers de revitalisation peut être extrêmement long, compte tenu du nombre d'acteurs impliqués et des différentes collectivités qui doivent se mobiliser. Cette lenteur est un frein pour les investisseurs, qui ont besoin de lisibilité et de réactivité.

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