Intervention de Marie-Christine Dalloz

Réunion du 16 décembre 2015 à 11h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Pour avoir été présidente d'une maison de l'emploi et pour être aujourd'hui élue dans un territoire qui a souffert de la désindustrialisation, j'ai eu à traiter de plusieurs conventions de revitalisation et ai donc eu affaire à différents cabinets de conseil. On ne m'expliquera pas la disparité dans les tarifs qu'ils pratiquent, d'autant que, souvent, la performance n'est guère au rendez-vous. Je souscris à ce qu'a dit Jean-Louis Gagnaire : les prestataires oublient même parfois d'adapter les conventions types qu'ils proposent aux territoires sur lesquels ils interviennent.

Je considère ensuite que les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE) ne sont pas suffisamment vigilantes sur le respect des mesures d'application des conventions de revitalisation, dès lors que leur mise en oeuvre est confiée à un prestataire qui, tous les trois mois, organise des réunions de situation où sont annoncées des créations d'emploi. Sauf que, souvent, un trimestre ne s'est pas écoulé que les emplois ont été remis en question, car il s'agissait de simples effets d'aubaine.

Nous devons nous donner les moyens de contrôler l'application dans le temps de ces conventions afin que les fonds soient fléchés vers de la création d'emplois durables. Je vois avec satisfaction que figure parmi vos préconisations la désignation d'un chef de file opérationnel au sein des services de l'État. C'est en effet l'État qui doit reprendre la main.

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