Les élus de terrain insistent beaucoup sur l'importance de combiner d'emblée les plans de sauvegarde de l'emploi et les conventions de revalorisation. En effet, quand un plan de sauvegarde ne se déroule pas dans de trop mauvaises conditions, les entreprises ont tendance, une fois les risques de convulsions sociales écartés, à être moins sensibles au devenir du territoire et sont donc moins enclines à s'impliquer dans sa revalorisation.
Il importe également de prendre en compte les friches industrielles qui couvrent parfois une part importante du bassin d'emploi.
Enfin, il me semble que la mutualisation a aussi ses limites, dans la mesure où les emplois créés grâce aux fonds de revalorisation ne seront pas nécessairement créés partout où le besoin s'en fait sentir, ce qui inquiète les élus de territoires où, comme chez moi, le chômage est très important.
Je puis en revanche témoigner que la gestion et le suivi des conventions mises en oeuvre dans le Maine-et-Loire nous donnent pleine satisfaction grâce à une collaboration efficace entre la préfecture et la DIRRECTE.