Sans vouloir défendre les régions à tout prix, j'insiste sur le fait que, compte tenu des compétences et des moyens qui leur sont dévolus par la loi, dans le cadre notamment des schémas régionaux de développement économiques, elles doivent être impliquées, comme l'État, dans les conventions de revitalisation. Si ce dernier conserve des compétences régaliennes et si les questions d'emploi demeurent de son ressort, force est de constater, à travers notamment l'affaiblissement des DIRRECTE, une forme de « dévitalisation » de ses services déconcentrés. L'argent se trouve dans les régions, ce qui rend nécessaire un copilotage.