Certains de nos collègues envisagent d'aller encore plus loin que le présent texte alors que le secteur audiovisuel, public comme privé, évolue dans un contexte budgétaire très contraint. Dans votre rapport, madame Bonneton, citant l'exemple des représentants de la confédération syndicale des familles, vous écrivez que notre société devrait former des citoyens dotés d'esprit critique plutôt que des consommateurs plus ou moins serviles, position par laquelle vous justifiez le présent texte. Sur le fond, sommes-nous bien persuadés que c'est en interdisant tout que l'on fait évoluer la conscience des consommateurs comme celle des citoyens ? La pédagogie n'est-elle pas préférable à l'interdiction totale ?