Intervention de Joaquim Pueyo

Réunion du 2 décembre 2015 à 9h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

La réserve peut contribuer à l'exercice des missions territoriales. Mais, il y a quelques mois, le chef d'état-major des armées nous indiquait que le nombre de réservistes engagés dans l'opération Sentinelle était assez faible, ce qu'il attribuait au fait que le dispositif ne serait pas suffisamment réactif. Il en concluait que l'arsenal juridique devrait être amélioré pour que les réservistes puissent arriver plus rapidement. On a pu mobiliser quelque 300 réservistes par jour alors qu'il en faudrait peut-être 1 000.

Par ailleurs, aux termes de la LPM, le nombre de réservistes devrait passer de 27 700 à 40 000. Est-ce possible ? On annonce des chiffres, mais pour les concrétiser il faut recruter, ce qui n'est pas simple.

Aujourd'hui, la réserve est-elle davantage et suffisamment engagée dans l'opération Sentinelle ? Peut-on faire encore mieux, pour soulager d'autres militaires affectés à d'autres opérations ?

La formation des personnels réservistes est-elle suffisante face à la violence extrême que nous observons désormais ?

Quelle pourrait être la place de la réserve dans une future garde nationale ? Quelle serait son implantation territoriale ? Si l'on fait abstraction de la présence des gendarmes, qui sont encore sous statut militaire, un nombre croissant de territoires n'a plus aucun lien direct avec la défense nationale.

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