Vous comprendrez, monsieur Bardy, que l’ancien député des Landes que je suis soit sensible aux questions qui touchent à l’économie papetière.
La dématérialisation est une tendance de fond de ces dernières années. À bien des égards, elle est souhaitable : elle facilite les démarches des citoyens et engendre des économies pour l’État. Mais certaines de ses conséquences peuvent être délicates à gérer pour certains acteurs, notamment ceux de la filière papetière, renforçant l’importance du recyclage du papier et de l’identification de nouveaux modèles économiques pour ces acteurs.
La dématérialisation entraîne une intensification de l’utilisation des outils informatiques et, de ce fait, une augmentation des déchets d’équipements électroniques. Il est important que nous nous adaptions à cette évolution. Pour cela, il existe une filière de gestion de ces déchets, fondée sur le principe de responsabilité élargie des producteurs, comme c’est le cas pour les déchets papiers. La récente transposition de la directive européenne relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques a permis d’agréer des éco-organismes pour gérer ces déchets avec des objectifs ambitieux en termes de collecte et de recyclage.
Par ailleurs, les centres de traitement des données consommant beaucoup d’énergie, il est tout aussi essentiel de poursuivre nos politiques d’économie d’énergie pour ce type d’installations.