Monsieur Hamon, je suis surpris de votre remarque car ce n'est pas moi qui ai acté dans les traités de Maastricht et de Lisbonne, sur l'insistance de l'Allemagne, la totale liberté de circulation des capitaux. Vous l'avez voté ; il est donc paradoxal que vous vous interrogiez aujourd'hui sur ces points. Je suis d'accord avec vous : la dérégulation de la finance internationale est un vrai problème car les États sont ballotés par les mouvements de capitaux. Mais balayez devant votre porte : vous l'avez voulu !