Merci, monsieur le secrétaire d’État, pour cette réponse qui ne me surprend pas : je me doutais bien que vous dérouleriez l’ensemble des mesures prises pour sécuriser les prisons et empêcher que des contacts se nouent avec l’extérieur. Mais la question ne se résume pas aux moyens mis en oeuvre, elle tient surtout à la volonté d’agir. En effet, la prison étant par définition un endroit de coercition, où les lieux sont parfaitement connus, décider de contrôler en permanence les cellules et d’installer à part les détenus les plus dangereux serait sans doute un choix tactique intéressant mais rien ne permet d’affirmer que ce choix a été fait.
Je le dis parce que je suis membre de la commission de la défense et que les auditions régulières que nous menons, en particulier avec les personnes chargées du renseignement, me permettent de le penser. Il n’est pas du tout certain qu’une véritable politique de sécurisation soit menée pour empêcher toute communication possible entre les détenus les plus dangereux et l’extérieur. Je tenais à le préciser car il y va de la sécurité nationale.