Ma question s’adresse à M. le ministre de la ville, de la jeunesse et des sports.
Aider les agents des écoles à lutter contre le gaspillage alimentaire, participer à l’animation du conseil municipal de la jeunesse et des conseils de quartier, contribuer à la bonne marche de l’atelier santé ville, enrichir les activités périscolaires : voici quelques-unes des missions que huit jeunes en service civique prennent en charge dans ma commune, à Feyzin.
Les jeunes Français aiment s’engager. La jeunesse est par nature généreuse ; il faut que la nation accueille cette richesse et lui offre de multiples terrains d’expression et de réalisation. En fixant comme objectif que la moitié des jeunes Français puissent réaliser une mission de service civique, le Président de la République a lancé hier un formidable défi à la nation. Les services publics, bien sûr, les acteurs de l’économie sociale – notamment le mouvement associatif, déjà remarquablement mobilisé – et la société civile dans son ensemble doivent tous, sans exception, se mobiliser pour ne pas laisser en jachère cette formidable capacité de la jeunesse française à vouloir être utile à la société.
Car nous le savons bien : c’est dans cette envie d’être utile que prend naissance le sentiment d’appartenance à la nation, que s’épanouit la notion de solidarité, que se matérialise cette belle valeur qu’est la fraternité. 60 000 jeunes hier, 350 000 demain, sont et seront autant de messagers et de militants de l’esprit républicain dont nous avons tous, particulièrement en 2015, demandé avec force la réhabilitation. Ne laissons pas l’envie d’engagement de notre jeunesse sans terrain d’exercice, car c’est bien la République, et nul autre, qui doit capter et guider cette précieuse énergie !
Monsieur le ministre, pouvez-vous nous dire comment vous comptez mettre en oeuvre cette promesse faite par le Président de la République à la France qui s’engage ?