Intervention de Olivier Falorni

Séance en hémicycle du 12 janvier 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Lutte contre le terrorisme

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Il nous détourne finalement de l’essentiel ; et l’essentiel, c’est la question de savoir comment combattre le fanatisme barbare, comment le prévenir, comment l’empêcher et comment le réprimer.

On ne naît pas terroriste, on le devient. Et il faut savoir mettre des mots sur les maux qui minent notre société. Il faut dire que la déshérence de la citoyenneté peut parfois contribuer au phénomène viral du djihadisme.

Les mesures annoncées hier par le Président de la République sont, à ce sujet, judicieuses, qu’il s’agisse de l’allongement de la journée Défense et citoyenneté ou de la généralisation du service civique. J’y ajouterai la nécessaire extension du service militaire volontaire, dont l’un des trois centres en France ouvrira ses portes demain à La Rochelle.

Mais face aux crimes terroristes, la répression doit être implacable. L’essentiel est d’abord de mettre les terroristes hors d’état de nuire. Il me semble donc urgent d’étendre aux crimes de terrorisme la peine de perpétuité incompressible avec, si nécessaire, l’application de la rétention de sûreté.

Quel dispositif allez-vous donc mettre en place, monsieur le Premier ministre ? Dans le domaine dont nous parlons, le symbole est sans doute nécessaire, mais l’efficacité est absolument indispensable ; car, face au terrorisme, l’essentiel, ce n’est pas de déchoir ou de ne pas déchoir : l’essentiel, c’est de ne pas échouer.

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