Or, vous laissez penser que par des mesures fiscales ou quelques mesures de normes, on va régler le problème. Cela se réglera non pas ainsi, mais par une réorganisation des filières et, certes, par la fiscalité. Sur ce dernier point, votre assemblée a voté, en loi de finances rectificative, des dispositions qui permettront aux agriculteurs de faire des provisions durant les bonnes années. Mais laisser penser qu’on réglerait le problème de la crise en décidant qu’il n’y aurait plus rien à payer, c’est un mensonge, monsieur le député, et il faut le dire ! Je ne crois pas que c’est comme cela qu’on fera changer les choses et qu’on améliorera quoi que ce soit. Il faut surtout donner de l’espoir aux filières par la contractualisation, par l’engagement de structurations.
Un dernier mot s’agissant de l’étiquetage. J’ai négocié à ce sujet lors de la crise des lasagnes. Il faudrait cependant que l’on s’accorde au moins sur un point : l’Allemagne, qui abat mais qui n’a pas d’animaux nés sur son sol, ne veut pas d’un étiquetage qui indique le pays où est né et où a été élevé le bétail.