Madame la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, Areva, fleuron de notre industrie nucléaire française, traverse depuis un peu plus d’un an une crise sans précédent. Cette crise a été provoquée par des décisions internes discutables, mais aussi par des choix politiques souvent déconnectés de nos véritables enjeux énergétiques.
On a fait appel à EDF. Malheureusement, la nouvelle organisation ne suffit pas à endiguer la crise que traverse Areva, dont l’endettement dépassait les 6 milliards d’euros mi-2015, et dont les besoins de financement sont évalués à 7 milliards d’ici à 2017.
Ce besoin de financement croissant est accentué par le gouffre financier que représentent les EPR de Flamanville et d’Olkiluoto en Finlande.