La mise en service de l’EPR de Finlande est désormais prévue fin 2018 et le contrat signé en 2003 s’apparente à une catastrophe financière pour Areva NP. La fin du chantier était initialement programmée pour 2009 mais, dans l’intervalle, la facture a explosé, passant de 3,5 à plus de 8 milliards d’euros. Même constat pour l’EPR de Flamanville, qui devrait finalement coûter 10,5 milliards, bien loin des 3 milliards du devis initial. En outre, le réacteur ne devrait pas démarrer avant fin 2018, avec près de sept ans de retard sur le calendrier prévu.
Ces aléas se sont répercutés de façon néfaste sur l’emploi. Les 28 000 salariés d’Areva en France sont inquiets et attendent des réponses précises.
Pour que ce type d’échec ne se reproduise pas, nous devons améliorer la compétitivité de notre filière nucléaire.