Mme Isabelle Gougenheim s'interroge sur la présence des associations françaises et francophones dans les instances internationales où elles sont effectivement minoritaires. Mme Monique Dental, qui est membre du groupe français Genre et justice climatique, pourrait peut-être nous donner des précisions. Les structures françaises ou francophones qui travaillent sur ces questions sont de petites associations militantes qui n'ont pas de gros moyens ou de grosses productions. Elles ont beaucoup de mal à fonctionner. Un groupe travaille au Bourget sur la plate-forme « Genre et développement », avec un petit soutien du ministère des Affaires étrangères et de l'AFD. Cela étant, la plupart du temps, le travail demandé est sans commune mesure avec le budget alloué.
Quitte à paraître un peu mercenaire, j'en reviens toujours aux questions d'argent qui pèsent très lourd face à notre capacité d'agir. Certes, nous sommes toutes militantes et bénévoles, mais c'est tout de même très compliqué d'entreprendre des actions quand les moyens manquent. Certaines associations françaises ou francophones aimeraient être davantage impliquées mais elles se heurtent au problème de la langue et à celui du financement. Les associations françaises n'ont d'ailleurs pas la même approche que leurs consoeurs anglo-saxonnes en matière de levée de fonds, et elles font peu appel au secteur privé.