Le financement représente en effet un vrai défi. D'un côté, il est très réconfortant de voir que nous pouvons compter sur des traducteurs bénévoles à l'intérieur de notre communauté d'organisations de défense des droits des femmes. D'un autre côté, cela montre combien il est difficile d'obtenir des financements pour mener de véritables actions sur le terrain.
Je tenais à indiquer que j'ai beaucoup apprécié ce qu'ont dit tous les intervenants à cet intéressant débat, et je voudrais revenir sur l'un des propos de Mme Sananès qui estime que les négociateurs sont aveugles au genre. En fait, tout dépend du sujet abordé. Mais il est vrai que, quand il est question d'atténuation – ce qui implique des discussions sur les énergies renouvelables et les réductions d'émissions –, il est pratiquement impossible d'intégrer des notions telles que l'égalité ou le droit des femmes. Ce sont des débats très politiques aux multiples enjeux. Nous avons pourtant essayé, depuis plus de huit ans, de faire intégrer ces problématiques en suggérant que les femmes travaillent sur l'atténuation et les énergies renouvelables et qu'elles ont des solutions à apporter. Mais ces avancées restent insuffisantes. Il faudrait un renforcement des capacités des associations pour que les femmes apportent une réelle contribution et qu'elles soient entendues.