Intervention de Philippe Lévêque

Réunion du 1er décembre 2015 à 17h00
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Philippe Lévêque, directeur général de CARE France :

Comme nous n'avons pas pu beaucoup marcher à Paris, nous l'avons fait virtuellement. Il me paraît extrêmement intéressant de s'appuyer sur ce qui se passe ailleurs. La mobilisation se fera via les réseaux sociaux, c'est la beauté et la force de notre monde global qui a aussi ses limites.

Dans l'accord, il y a quelques points clefs. M. Laurent Fabius veut un texte mercredi soir pour commencer à travailler. Il faut sortir ce qui est entre crochets. À mon avis, il faut réussir à faire figurer quelques mots comme « droits humains » et « égalité des femmes et des hommes » dans le texte. J'ai bien conscience que cela ne sera pas satisfaisant pour les personnes ici présentes, mais cela n'ira pas plus loin sur la santé, les conflits, etc. Nous en sommes là : faire passer quelques mots. Les activistes, la société civile et les politiques de nos pays savent qu'il est nécessaire de s'appuyer sur ce corpus pour avancer.

L'accord qui sera conclu dans quinze jours – sans doute pas celui que nous souhaitons – constituera un point de départ. La COP21 n'est pas une fin en soi, c'est le mécanisme qui compte. Naturellement, si nous restons sur une trajectoire à trois degrés, nous pouvons rentrer à la maison et nous désespérer, mais nous serons probablement autour de deux degrés. À partir de là, il faudra revoir tous les cinq ans les ambitions affichées. C'est là-dessus que nous devrons mobiliser les sociétés civiles à travers le monde afin de sensibiliser nos élus. Ces rendez-vous tous les cinq ans sont extrêmement importants.

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