Au fond, vous considérez, comme souvent dans vos prises de position, que l’État est toujours suspect lorsqu’il se propose par des mesures de police administrative sous le contrôle du juge administratif de prévenir la commission d’actes terroristes. J’ai même vu récemment des prises de position qui consistaient à affirmer que lorsque le juge administratif assure le contrôle de mesures de police, il n’y a pas de juge. Comme si le juge administratif n’était pas un juge ! Nous ne lutterons pas contre le terrorisme sans donner à l’État, sous le contrôle du juge administratif ou judiciaire, les moyens de protéger les Français.