Le plan n’a pas pour objet de réguler la concurrence. Nous sommes sur un marché international, sur lequel jouent à la fois la qualité de nos produits et la compétitivité. Le prix est fixé, de manière générale, par le marché et par les Chinois. On arrive à avoir, en Europe, un certain nombre de premiums de prix, qui ne peuvent toutefois pas être trop importants, sous peine d’ouvrir en grand la porte des exportations. Le plan pour l’industrie traite des sujets globaux tels que les ETS ou la formation. M. Verbeke a raison, des questions se posent en matière de formation. Nous sommes des industries de base, par définition peu attractives, mais nous avons beaucoup de besoins de formation, s’agissant par exemple des opérateurs de maintenance, des métallurgistes ; il y a là un travail considérable à réaliser. Sur les vingt-six préconisations de la commission d’enquête, que nous avons récemment passées en revue avec M. Grellier, nous avons progressé, mais il reste beaucoup à faire. Nous pensons que cela doit être pris en charge au plan européen, puisque cela concerne principalement la formation, les ETS, donc les gaz à effet de serre, et le droit de la concurrence. Ces sujets doivent être pris en charge par Bruxelles, puisqu’ils relèvent de ses attributions, en liaison avec les États, afin d’élaborer une philosophie commune – qui n’existe pas actuellement.