J’ai entendu la remarque de M. Verbeke sur la diminution des frais de recherche. Je ne pense pas que l’on se consacre moins à la recherche : le site de Maizières-lès-Metz reste l’un des principaux sites de recherche d’ArcelorMittal. J’ai entendu M. Mittal le confirmer à plusieurs reprises. Pour nous, les choses sont claires : la stratégie à suivre consiste à élaborer des produits techniques, et on ne fait pas de produits techniques sans recherche. Les automobilistes essaient de réduire le recours à nos produits en développant l’aluminium ; il y a donc un enjeu très clair à l’égard de nos clients automobilistes : conserver notre place et offrir des solutions d’acier avec des caractéristiques mécaniques permettant la sécurité et l’allégement des voitures. C’est un sujet prioritaire.
Par ailleurs, on ne peut faire d’économie verte sans recherche et développement. Pour nous, produire de l’acier vert, c’est réinjecter tous les gaz dans les aciéries afin d’émettre le moins de CO2possible. Cela ne se fait pas sans recherche. En la matière, les solutions sont généralement connues. Au-delà, ArcelorMittal essaie actuellement de produire, à partir du CO2, de l’éthanol qui pourrait être utilisé comme combustible et se substituer aux énergies fossiles. Voilà des sujets de recherche sur lesquels on avance, au profit desquels de l’argent est investi. La stratégie d’ArcelorMittal consiste clairement à aller dans ce sens.