Un élément a été porté à notre connaissance dont nous ne disposions pas voilà deux ans et demi lorsque la commission d’enquête a réalisé tout ce travail, d’ailleurs très intéressant. Je suis député de la treizième circonscription des Bouches-du-Rhône, qui englobe notamment les communes de Martigues et de Fos-sur-Mer. Ce nouvel élément, ce sont les exportations chinoises et le dumping dont nous sommes victimes.
Je pensais évoquer dans un premier temps la diminution des capacités de production en réponse à de prétendues surcapacités européennes, à l’instar de la situation actuelle du pétrole ; si les deux sujets restent assez différents, ils se rejoignent en finalité. Les propos que vous avez tenus tous les trois, messieurs, jettent toutefois une lumière un peu différente sur cette question.
J’aimerais poser d’autres questions. Lorsqu’il a été entendu par notre commission d’enquête, M. Mittal ne semblait pas prêt à consentir beaucoup d’efforts en matière de recherche et développement ou de formation. Je l’avais personnellement interrogé sur le sujet. Concernant le recrutement, je partage le point de vue qui a été développé. L’un de vous – M. Verbeke, peut-être – a affirmé que les dépenses de recherche et développement d’ArcelorMittal représentaient 0,35 % du chiffre d’affaires de l’entreprise.