Sur ce dernier point, l’État a nommé M. Marzorati pour surveiller le processus, ce qu’il fait régulièrement. Des réunions locales vérifient que tous les engagements sont tenus. Il est clair que le groupe a tenu tous les engagements pris lors de l’affaire Florange. Quant à la BPI, elle n’intervient pas du tout en faveur d’ArcelorMittal, mais peut en revanche être amenée à intervenir auprès d’entreprises de plus petite taille en difficulté.
Plusieurs secteurs à l’aval de la sidérurgie sont actuellement en difficulté. Vallourec travaille essentiellement dans le secteur pétrolier, dans lequel les investissements sont actuellement réduits à rien. Industeel s’inscrit dans des marchés d’investissement et connaît également une période moins facile que les précédentes. L’aval de l’industrie sidérurgique dépend des marchés dont l’évolution actuelle s’explique par la présence de la Chine et la baisse du prix des matières premières. Plusieurs remises en cause ont lieu. Il s’agit de passer cette période difficile, et la BPI peut être amenée à intervenir dans ce cadre. Je ne connais pas le détail de son action, mais elle fait en effet partie des moyens d’action de l’État.