Je crois que je vous ai bien entendu, monsieur le ministre, en ce qui concerne le caractère essentiel de la sidérurgie pour l’économie française et l’enjeu primordial de ce dossier compte tenu du contexte économique mondial et européen. J’ai également entendu votre engagement et votre détermination.
Je vous poserai trois questions.
Que pensez-vous de la capacité du Gouvernement à mettre en place des contreparties aux aides publiques, voire, comme l’a suggéré M. Verbeke, un droit d’ingérence public dans les entreprises ?
Comment agir pour inciter les entreprises du territoire national à favoriser recherche et développement, innovation, investissement, formation et maintien des compétences ?
Ma dernière question est quasi existentielle. Pourquoi l’Union européenne a-t-elle encore besoin d’être convaincue pour vous accompagner dans la résistance au dumping chinois ? Ne s’agit-il pas d’un enjeu européen essentiel ?