Je voudrais à mon tour saluer l’initiative de Brigitte Allain sur ce sujet. Pour une fois, on peut conjuguer des intérêts parfois contradictoires entre consommateurs et producteurs. Bon nombre de consommateurs sont sensibles à ces préoccupations et la crise que connaissent nos producteurs aujourd’hui fait que nous devons envisager toutes les solutions. À l’évidence, celle-ci n’est pas la seule. Il faut s’atteler prioritairement aux exigences de compétitivité, en faisant baisser les charges et les contraintes. Il n’empêche que, dans l’ensemble des politiques qui peuvent être menées, la proposition esquissée par notre collègue est intéressante.
Elle intervient à un moment où nos productions nationales connaissent des difficultés considérables. Les productions de nos concurrents européens s’accroissent. Pour prendre l’exemple de la production porcine, nous stagnons alors que les Néerlandais, les Espagnols et les Allemands voient leur production croître.