Avis défavorable.
Il est important que les grandes entreprises soient actives dans la démarche de responsabilité alimentaire, pour favoriser la qualité et la durabilité de l’alimentation de leurs salariés. Ce ne peut être qu’une bonne chose pour ceux-ci. Plus largement, la RSE connaît, depuis sa création, un grand succès en France. Notre pays a été précurseur en matière de reporting extra-financier des entreprises. Nous avons d’ailleurs auditionné de nombreux responsables de ce reporting en matière de RSE, ainsi que des responsables du MEDEF : ils soutiennent notre démarche. Certes, ils préféreraient que des règlements la précisent ; c’est pourquoi ils appellent de leurs voeux la rédaction d’un guide pratique opérationnel. Je pense qu’ils seront capables de le réaliser.
Les grandes entreprises sont bien engagées dans cette démarche. Celle-ci, encouragée par la Commission européenne, se diffuse dans de nombreux pays. Dans les faits, seules les grandes entreprises – plus de 500 salariés, avec un chiffre d’affaires de plus de 100 millions d’euros – et les entreprises cotées en bourse sont concernées. Je pense donc qu’elles auront les moyens de mener à bien cette tâche. De fait, c’est un outil supplémentaire à faire valoir dans la RSE. Je pense donc que cet article représente une avancée pour celle-ci ; il n’est certainement pas défavorable aux entreprises.