C’est ce que j’avais compris.
Nos collègues défendent l’idée qu’il faut consommer mieux et produire autrement, ce qui est déjà le cas, même dans l’agriculture traditionnelle. M. Potier, d’ailleurs, a pu constater qu’il était question, au SIVAL, d’agriculture « écologiquement intensive ».
Nous avons aussi besoin d’agriculteurs qui produisent de gros volumes, afin que la France reste un pays exportateur de produits agricoles et agroalimentaires : ce n’est pas M. le ministre de l’agriculture qui dira le contraire.
Bien sûr, nous sommes sensibles à l’émulation mise en oeuvre par les élus ruraux pour animer leur territoire, madame la rapporteure, et nous sommes exigeants, comme vous, sur la qualité de l’alimentation dans les cantines scolaires. C’est pourquoi nous voterons ce texte, pour la population, pour la ruralité, et pour favoriser les circuits de proximité davantage encore que les courts. Un circuit court, je le rappelle, n’implique pas la présence de produits « de chez nous » : des sociétés mondialement connues font aujourd’hui fortune dans ce type de commerce.
Nous pensons aussi, monsieur le ministre, à l’intérêt économique de l’agriculture française, aux agriculteurs dans l’ensemble des filières et à notre économie agroalimentaire. Nous continuerons, pour eux, à exiger de vous des signaux et des actes très forts autant qu’efficients. Le groupe Les Républicains votera donc le texte.