L’avis du Gouvernement est également défavorable pour les raisons que j’ai exposées tout à l’heure.
Mme la rapporteure vient d’y faire allusion : pour continuer à développer ses talents, tout un secteur extrêmement créatif dépend des programmes jeunesse et donc des revenus publicitaires perçus par ceux qui les diffusent – qu’ils soient publics ou privés.
Je rappelle que la filière de l’animation, du dessin animé fait vivre de très nombreux salariés en France et constitue une vitrine de l’excellence française. Nous avons d’ailleurs la chance d’avoir des écoles extrêmement performantes, qui forment les techniciens et les créateurs de demain. Les films d’animation, qui s’exportent très bien, contribuent ainsi à faire rayonner un savoir-faire français particulièrement reconnu.
Il serait donc inconséquent de prendre une décision sans en avoir évalué correctement les conséquences en termes d’emplois, en termes économiques, mais aussi sur le plan des compétences et des savoir-faire.