Intervention de Catherine Troallic

Réunion du 12 janvier 2016 à 16h15
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Troallic :

Le taux de chômage des docteurs atteint 10 % en France, soit près de trois fois celui des autres pays de l'OCDE. C'est un réel problème pour notre pays où les entreprises se tournent plus naturellement vers les diplômés des écoles d'ingénieurs – pour diverses raisons d'ailleurs. S'il ne s'agit pas d'opposer entre eux les diplômes ou les enseignements supérieurs, force est de constater que l'embauche de doctorants est bénéfique aux entreprises car complémentaire d'autres formations. Confrontés au chômage, parfois pendant plusieurs années malheureusement, ces cerveaux fuient à l'étranger où la formation universitaire est davantage connue et reconnue. Vous avez lancé un plan pour favoriser l'insertion professionnelle des docteurs, qui prévoit notamment la création, dès 2017, de concours d'agrégation réservés aux titulaires d'un doctorat. Cependant, dans certaines filières telles que les sciences humaines, le concours de l'agrégation est une étape préalable à l'obtention du doctorat de sorte que de nombreux docteurs de ces filières sont déjà agrégés. En dehors du crédit impôt recherche, quelles sont les mesures concrètes permettant d'inciter les entreprises – notamment celles du CAC 40 – à embaucher des docteurs ? Les petites et moyennes entreprises (PME) sont des terreaux d'employabilité pour ces doctorants. Pour elles, l'embauche de ces derniers est un atout considérable et une grande richesse. Envisagez-vous de prendre des mesures pour aider les PME à aller en ce sens ?

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