Vous dites que tout cela est technocratique, mais je veux vous convaincre, monsieur Tetart : le climat n'est pas technocratique. La pluie et le beau temps, jusqu'à preuve du contraire, ce ne sont pas les technocrates qui le font. C'est le temps qui s'en débrouille, et nous réalisons des relevés statistiques qui n'ont aucun rapport avec la technocratie. Le nombre de personnes qui vivent dans un logement n'est pas non plus technocratique. Ce sont les gens qui en décident, et j'espère que cela durera ainsi très longtemps. Quant au mode de chauffage, c'est le choix des ménages, ce n'est pas technocratique, la liberté est entière mais nous prenons en compte cette information. Nous faisons donc des constats, nous prenons en compte des informations qui nous sont données, mais en aucun cas nous n'avons une approche technocratique du sujet.
Quant aux plus démunis, il faut tordre le cou à l'idée selon laquelle ce texte leur porterait préjudice. Ceux qui ont permis à 650 000 foyers de bénéficier des tarifs sociaux tandis que nous les appliquons à 4,2 millions de ménage ; ceux qui n'ont pas eu le courage d'instaurer la trêve hivernale ; ceux-là devraient faire preuve de modestie.