L'article 1er de cette proposition de loi introduit un système de bonus-malus en fonction de la consommation énergétique des foyers. Ce dispositif prend en compte les difficultés budgétaires auxquelles sont confrontés nos concitoyens. En effet, il est clairement spécifié dans cet article que les malus des foyers les plus modestes bénéficiant de la tarification de première nécessité ou du tarif spécial de solidarité pour le gaz naturel pourront être minorés. Comme l'ensemble du texte, cet article conjugue le progrès social avec la nécessaire lutte pour la sobriété énergétique.
Le Gouvernement a publié dès le 26 décembre un arrêté étendant les tarifs sociaux de l'énergie à de nombreux ménages. Cela permet dès aujourd'hui l'attribution automatique des tarifs sociaux à environ 500 000 ménages. Ces derniers bénéficieront d'une aide annuelle d'environ 200 euros pour ceux qui se chauffent au gaz, ou de 90 euros pour ceux qui utilisent un autre moyen de chauffage comme l'électricité. Si nous pouvons nous réjouir de cette mesure, il était nécessaire d'aller plus loin. C'est le sens des mesures sociales contenues dans ce texte, dont l'objectif est de permettre à 8 millions de nos concitoyens de bénéficier de tarifs sociaux et d'acter l'instauration d'une trêve hivernale pour les coupures d'électricité et de gaz. Ces avancées sociales figurent dans cette proposition de loi. Il est important de rappeler encore et toujours qu'il s'agit d'un texte de progrès social qui prépare à la transition énergétique.
Si le texte que nous examinons aujourd'hui avait été adopté à l'automne et les décrets d'application publiés, nos concitoyens pourraient déjà bénéficier de la trêve hivernale. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)