On ne diminue pas un déficit pour le seul plaisir de le diminuer. On le diminue parce que c’est absolument indispensable pour la crédibilité de la France, pour permettre à la France de parler fort, de parler haut, de porter ses propositions en Europe et dans le monde. C’est indispensable pour financer les priorités qui sont les nôtres.
Les chiffres que vous avez avancés sont exacts, je les rappelle sans aucun esprit polémique. La vérité est la vérité, pour la droite comme pour la gauche, comme pour l’ensemble des Français.
En 2010, le déficit de l’État s’élevait à 149 milliards d’euros. En 2015, il est, grâce à notre gestion, de 70 milliards d’euros. La majorité a voté un déficit de 74 milliards d’euros, la réalité est à 70 milliards, c’est-à-dire que nous avons fait mieux que ce que vous nous aviez demandé de faire.
Comme je le disais, on ne maîtrise pas un déficit pour le plaisir. On le maîtrise pour financer les priorités de la France.