Ma question s’adresse au Premier ministre ou à celui qui le remplacera. Nous adhérons aux objectifs d’un monde moins pollué, avec moins de CO2, c’est-à-dire à ceux de la lutte contre le changement climatique, dans l’esprit de la COP21.
L’industrie nucléaire française, monsieur le ministre de l’économie, peut et doit y contribuer. Le problème est que le Gouvernement déprime la filière française.
L’action d’EDF, vous l’avez rappelé hier, a perdu près de 60 % en un an. Certes, une telle situation n’est pas propre à la France. En Allemagne, celle d’E.ON a perdu 30%. Ce n’est cependant pas la même chose.
La Deutsche Bank a formulé une proposition, qui l’engage. Une solution pour EDF serait un changement de majorité et un gouvernement plus ouvert à l’avenir du nucléaire. Ce sont évidemment les Français qui décideront.
Hélas, beaucoup d’hypothèques sont aggravées par le Gouvernement. Il y a l’éventuelle fermeture de Fessenheim. Avec mon collègue socialiste Marc Goua, nous en avons chiffré le coût : 4 milliards d’euros.