Intervention de Laurent Furst

Séance en hémicycle du 20 janvier 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Dégradation du réseau routier

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Monsieur le Premier ministre, ma question est simple : le Gouvernement a-t-il conscience de la dégradation du réseau routier français ?

Le réseau routier constitue un patrimoine considérable qui permet d’assurer 88 % des déplacements des Français. Mais aujourd’hui, ce réseau vieillit et s’abîme, au point de devenir par endroits dangereux.

Il y a d’abord le réseau national. Certes, les 9 000 kilomètres d’autoroutes concédées sont entretenues, mais vous ne consacrez que 243 millions d’euros à la régénération des chaussées et des ouvrages d’art des 12 000 kilomètres de routes nationales.

Les départements de France, qui entretiennent 380 000 kilomètres de route, sont à l’agonie financière. N’ayant pas réussi à les faire disparaître, vous leur imposez un garrot budgétaire qui rend bien des conseils départementaux incapables d’entretenir leurs routes.

1 commentaire :

Le 21/01/2016 à 10:41, laïc a dit :

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Il faudrait aussi poser une question sur les voitures qui polluent de manière évidente, car le sens de l'odorat les repère immédiatement dès lors que l'une d'entre elles passe près d'un passant, et il y en a beaucoup qui agressent le sens olfactif de leurs particules nauséabondes et cancérigènes. Comment se fait-il que ces voitures, repérables à l'odeur qui émane de leur pot d'échappement, ne soient pas détectées au contrôle technique obligatoire qui a lieu tous les deux ans ? N'y-a-t-il pas une complicité des contrôleurs avec les conducteurs pollueurs, en ne signalant pas les voitures polluantes, ou bien l’État n'assume-t-il pas ses responsabilités dès lors qu'un cas frauduleux est signalé ? Il faut être intraitable avec ces voitures polluantes et ultra dangereuses pour la santé. Si la voiture pollue, le contrôle technique doit la repérer, et interdire à l'utilisateur de s'en servir, par le moyen de l’État averti par ce contrôle. Ce n'est qu'avec ce genre de procédé qu'on en finira avec la pollution, notamment urbaine, là où la circulation automobile est la plus dense, là où il y a le plus de monde, et le moins de possibilité d'échapper aux émanations gazeuses nocives.

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