Sur le principe, vous avez raison, monsieur Chassaigne. Mais en l'occurrence, la recherche du profit en cette matière n'est pas au rendez-vous.
Dans le domaine de la rénovation de l'habitat, le retour sur investissement est long, à l'échelle de plus d'une génération. On a besoin de personnalités morales qui s'inscrivent dans une démarche de temps long parce qu'ils remplissent une mission de service public. Il n'y a guère que des organismes liés aux pouvoirs publics, comme la Caisse des dépôts, qui répondent à ces critères.
Quelle que soit sa volonté, le marché ne sera jamais intéressé car il escompte un retour sur investissement à deux, trois ou cinq ans. L'investissement est lourd au départ. Cela rapporte beaucoup en économies d'énergie aux habitants du logement. Mais l'amortissement en lui-même appartient au temps long. De ce point de vue, la démarche est clairement d'intérêt public.
(L'amendement n° 104 n'est pas adopté.)