L’effort en faveur des publics fragiles que nous propose ce projet de loi va naturellement dans le bon sens. Deux autres grandes catégories de publics fragiles doivent cependant elles aussi faire l’objet de toute notre attention.
Tout d’abord, 25 % de Français ne disposent pas d’un accès internet à leur domicile. Mon amendement no 49 , qui a malheureusement été déclaré irrecevable, proposait donc la création dans chaque commune, notamment les plus petites, d’un point public d’accès, par exemple à la mairie ou dans une agence postale. Il s’agissait de permettre aux publics qui n’ont pas d’accès internet chez eux de bénéficier des services publics en ligne, qui deviendront de plus en plus la norme et desquels ils se trouveraient exclus sans accès à internet.
Ensuite, plusieurs centaines de milliers de nos aînés résident en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, souvent éloignés de leurs familles. Mon amendement no 50 , également jugé irrecevable, avait pour objet la création d’un lieu d’accès à internet dans chacun de ces établissements. Pour l’avoir fait dans ma circonscription, je peux vous assurer que Skype est un très bon moyen de lutter contre l’isolement des personnes âgées, et un outil incroyablement efficace pour améliorer le moral et la santé de nos aînés.
Il faudra répondre à ces deux publics pour limiter l’exclusion de l’internet. Nous le ferons certainement une autre fois…