Monsieur Rogemont, votre rapport d'information montre, de façon limpide et honnête, l'imperfection de la loi du 15 novembre 2013.
S'il est vrai que le projet stratégique des candidats à la tête des entreprises de l'audiovisuel public est souvent artificiel, je ne crois pas que cela constitue une raison suffisante pour le supprimer. Les clefs de ces entreprises publiques ne peuvent pas être confiées à des personnalités à la seule lecture de leur curriculum vitae sur le fondement d'une compétence managériale qui se révèle un critère insuffisant. À mon sens, le projet stratégique devrait être renforcé et non supprimé. J'estime que votre troisième recommandation est plus intéressante que les deux précédentes.
Concernant les nominations, si l'on peut comprendre que la liste des postulants reste confidentielle sachant que certains candidats sont en poste, il me semble absurde que le calendrier de la procédure soit tenu secret. J'ai dit au président du CSA que cela relevait d'un véritable manque de transparence.